La réorganisation de Lexmark touche durement la France

Sur les 800 suppressions de postes que Lexmark vient d'annoncer au niveau mondial, 133 d'entre elles concernent des collaborateurs basés en France dont le nombre total est de 310 personnes. Principale sites touché, celui d'Orléans qui abrite le centre de ressources européen du fabricant de systèmes d'impression. Ses effectif devraient passer de 180 à 75 personnes. Huit autres collaborateurs de l'entreprise, principalement des commerciaux, devraient quitter ses agences de provinces. Les bureaux de Suresnes qui hébergent aussi des forces de ventes ainsi que les services marketing et communication de Lexmark France vont perdre 20 postes. « Lexmark a déjà procédé à de nombreuses coupes dans ses équipes ailleurs en Europe plus tôt dans l'année. Jusqu'ici, la France, où les résultats sont bons, avait été épargnée », indique un collaborateur de la filiale française. Selon ce dernier, les personnes occupant les postes à supprimer devraient quitter les rangs de l'entreprise aux alentours de juin à septembre 2010 pour la plupart d'entre elles. Pour justifier sa décision, Lexmark invoque par voie de communiqué de presse « la nécessité de permettre à l'entreprise de s'adapter aux difficultés croissantes du marché de l'impression, en recul de près de 25% en 2009, et dont les perspectives de reprise en Europe ne permettent pas d'espérer un retour au niveau de 2007 dans les deux prochaines années ». S'il a effectivement enregistré des résultats en baisse ces derniers mois, Lexmark n'est toutefois pas une entreprise en difficulté. En 2008, ses revenus ont chuté de 9% à 4,5 Md$ tandis que son résultat net chutait de 20% mais restait tout de même largement dans le vert à 240 M$. Cette année, malgré les trois trimestres difficiles pour l'industrie, les bilan publiés jusqu'ici affichent également des bénéfices.

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