Principale contributrice aux revenus d'Econocom, la branche Produits & Solutions a échappé de très peu à la décroissance sur neuf mois. Des difficultés qui s'ajoutent à celles que subit parallèlement la branche leasing et qui amènent Econocom à revoir ses objectifs annuels de chiffre d'affaires à la baisse.
Econocom n'est que péniblement parvenu à maintenir son chiffre d'affaires en croissance au cours des neuf premiers mois de 2023, et encore grâce à ses acquisitions. À fin septembre, le cumul des revenus du groupe sur trois trimestres représentait 1,92 Md€, soit 0,9 % (-2 % en organique) de plus qu'à la même période en 2022. De fait, si l'entreprise anticipe toujours d'enregistrer des facturations annuelles en hausse, elle ne prévoit plus de voir cette progression atteindre les 5 % visés jusqu'ici. En revanche, son résultat net devrait se situer dans le même ordre de grandeur qu'en 2022 (95,5 M€).
La distribution IT en décroissance organique de 5,1 %
Principal point faible du groupe, sa branche Produits & Solutions (distribution) n'a généré qu'une hausse de revenus de 0,1 % à 862 M€ entre janvier et septembre derniers. Sans les rachats de l'espagnol Semic (juin 2022) et du néerlandais Lydis (juillet 2022), l'activité du pôle afficherait 5,1 % de recul. « L'environnement actuel de marché, marqué notamment par une inflation persistante du prix des composants et la hausse ininterrompue des taux d'intérêt, est plus défavorable que celui de l'an passé, ce qui retarde les décisions d'investissement des entreprises », explique Econocom.
Pas mieux orientée, l'activité financement d'Econocom, portée par la branche Technology Management & Financing, n'a gagné que 0,3 % (-0,1 % en organique) de chiffre d'affaires à 689 M€ sur neuf mois. Le groupe s'attend à ce que la progression de ce métier soit plus soutenue au quatrième trimestre, « période traditionnellement à haute saisonnalité ».
Les services tirent leur épingle du jeu
Finalement, c'est le pôle Services d'Econocom qui a le mieux résisté. Il affiche 374 M€ de chiffre d'affaires sur trois trimestres, soit 3,9 % de mieux d'une année sur l'autre. Un résultat surtout obtenu grâce au dynamisme de cette activité hors de France.
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