L'Afdel remet la pression sur les pouvoirs publics

Comme toutes les organisations professionnelles des TIC, l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) se montre déçue par le peu de cas fait de son secteur d'activité dans le plan de relance, et plus généralement dans les politiques publiques actuelles(*). La crise est pourtant une occasion supplémentaire de fair des TIC une priorité. Comme l'a dit Patrick Bertrand, président de l'Afdel en introduction : « les croissances du PIB les plus importantes sont dans les pays où les TIC sont les mieux traitées ». Patrick Bertrand devait rappeler les quatre priorités de son organisation : un small business act (c'est-à-dire un accès facilité aux commandes publiques), une fiscalité plus favorable au logiciel dans la R&D, une incitation pour les entreprises à investir dans les TIC, un effort de formation en faveur du logiciel. Avant même que ces mesures soient traduites en acte, l'Afdel doit reprendre son bâton de pèlerin pour convaincre par exemple la nouvelle secrétaire d'Etat. En attendant, l'association veut éclairer ses adhérents sur le court terme. Eric Ménard, directeur d'études chez Pierre Audoin Consultants devait rappeler les deux « fondamentaux » pour la profession : la réduction drastique des coûts et donc des budgets des clients, et, parallèlement, le fait que l'informatique soit devenue un élément critique, indispensable dans la stratégie des entreprises. Il devait également souligner les points positifs apportés par la crise : une meilleure flexibilité des infrastructures, la fusion de l'informatique de gestion et de l'informatique embarquée, la montée de l'open source, le doublement de la bande passante, l'influence grandissante du logiciel orienté client, les innovations télécoms (image, mobilité). Autant d'éléments permettant aux éditeurs de revenir plus fort après la crise. (*) L'Afdel organisait son séminaire annuel jeudi 9 avril en soirée, deux jours auparavant cette déception était perceptible lors de la publication du Truffle 100. Le 1er avril, lors de la conférence semestrielle du Syntec Informatique, le faible engagement des pouvoirs publics était souligné. Le 5 février dernier, Renaissance Numérique publiait un communiqué virulent intitulé « Pourquoi le numérique est absent du plan de relance ?».
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