Infrastructures : le règne de l'ATAWAD

Cloud public ou cloud privé : un nouveau clivage

« Près d'une nouvelle affaire sur deux concerne désormais le cloud », explique Didier Delhoste, Directeur Général de Cheops Technology. Cette proportion concerne une entreprise dotée de son propre datacenter et qui est donc un hébergeur potentiel, mais elle est représentative de la demande, qui concerne de moins en moins des lots d'unités centrales à renouveler. « Sur ce créneau, les revendeurs professionnels seront systématiquement plus chers que d'autres acteurs », estime Pascal Chavernac, Président de Resadia.
Concrètement, le clivage entre les revendeurs IT a changé de nature. L'enjeu ne concerne plus la valeur ajoutée mais le positionnement par rapport au cloud computing : un revendeur informatique doit-il vendre des infrastructures IT aux grandes entreprises afin qu'elles créent leur cloud privé ou doit-il créer un cloud public pour que les PME accèdent plus facilement au cloud ? Il existe bien sûr une troisième voie - c'est d'ailleurs la plus fréquentée : revendre comme d'habitude et renvoyer les clients vers les grands clouds publics créés par Microsoft, Google, Amazon, etc.

« Resadia a fait son choix, affirme Pascal Chavernac. Nous disposerons en 2014 de 15 datacenters dans toute la France [NDLR : 7 sont opérationnels aujourd'hui] afin de proposer le plus grand cloud public maillé de proximité de l'Hexagone. »

En conclusion, on retient qu'il existe des gisements de croissance dans le domaine des infrastructures à condition de ne plus vendre que des unités centrales mais du « cloud public maillé de proximité ». Est-ce possible ? « La réponse, indique Pascal Chavernac, je la donne dans mes voeux pour 2013. C'est une citation de Baden Powel : l'optimisme est une forme de courage qui donne confiance aux autres et mène au succès. »