Le nouveau datacenter d'Ikoula est situé à une cinquantaine de km du premier, localisé à Reims. (crédit : D.R.)
Propriétaire d'un datacenter à Reims, le fournisseur de cloud français Ikoula renforce son maillage sur le territoire avec un second centre qui sera mis en service le 1er octobre.
Spécialisé dans l'hébergement et la fourniture de services cloud, Ikoula passe la seconde. Après avoir ouvert un datacenter de 1 750 m2 (550 m2 d'espace en production) à Reims hébergeant plus de 4 000 serveurs, la société a annoncé l'ouverture d'un second centre, situé à une cinquantaine de kilomètres du premier, en Picardie. Ce nouveau centre de calcul, baptisé Datacenter 2, disposera de 300 m2 de salles informatiques, sera de niveau Tiers-III et proposera de la redondance de site à une vitesse de 40 Gb/s. Il sera opérationnel à compter du 1er octobre.
« 2014 est une année charnière dans le développement d'Ikoula et des clients qui nous font déjà confiance», déclare Jules-Henri Gavetti, fondateur et CEO d'Ikoula. « Ce second site idéalement situé pour la reprise d'activité - à une cinquantaine de kilomètres du Datacenter 1 situé à Reims - est à quelques pas des infrastructures télécoms européennes. Il va nous permettre d'atteindre un double objectif de développement européen tout en proposant une palette de services à valeur ajoutée à nos clients français. »
Par ailleurs également présent dans deux autres datacenters (Telecity Courbevoie et Telehouse 2), localisés dans Paris et sa petite couronne, Ikoula va proposer sous peu à ses clients optant pour son offre stockage de choisir le lieu d'hébergement de leurs données. De nouvelles offres multi-sites seront également prochainement annoncées par le fournisseur. Ikoula, qui compte réaliser près de 6 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année, indique prévoir d'investir dans les 3 ans à venir 10 millions d'euros dans ses infrastructures. Pour parvenir à cet objectif, la société comptera certainement sur son nouvel actionnaire, Ardian Croissance, entré en juin dernier à son capital.
Suivez-nous