IBM progresse grâce aux logiciels, aux serveurs et aux contrats de service

La firme d'Armonk a enregistré des résultats annuels record en 2010 avec un bénéfice net en hausse de 10% à 14,8 milliards de dollars et un chiffre d'affaires proche des 100 milliards de dollars. Cette performance est due à la progression de la firme sur les marchés émergents, à la bonne performance de ses activités logiciels et serveurs et au redémarrage de ses contrats sur les services.

IBM termine l'année en grande forme. Pour son quatrième trimestre 2010 (clôt le 31 décembre dernier), Big Blue a dégagé un bénéfice net à 5,3 milliards de dollars en hausse de 9% par rapport à l'année précédente. Sur cette période, le chiffre d'affaires a crû de 7% pour s'établir à 29 milliards de dollars. La rentabilité du groupe s'est également améliorée sur l'ensemble de l'exercice 2010 : le bénéfice net ressort à 14,8 milliards de dollars, en hausse de 10%, et les revenus annuels, en augmentation de 4% atteignent les 99,9 milliards de dollars. « Nous avons terminé une année exceptionnelle avec des bénéfices et des flux de liquidités records qui dépassent le haut de la fourchette d'objectifs des résultats du groupe », s'est réjoui le PDG  d'IBM Samuel Palmisano dans un communiqué. Le dirigeant a également précisé que Big Blue avait été couronné par une réorientation, au cours des dix précédentes années, de son business vers des activités à forte valeur ajoutée, et par ses 60 milliards de dollars investis dans la recherche et le développement. Il a ajouté que l'acquisition, par Big Blue de 116 entreprises avait aidé la firme a tripler son bénéfice par action, et à verser 100 milliards de dollars aux actionnaires.

Forte progression dans les pays émergents

Par zones géographiques, le chiffre d'affaires réalisé au cours du dernier trimestre 2010 est mitigé : il a augmenté de 9% en Amérique du Nord à 12,2 milliards de dollars, mais il a diminué de 2% en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour atteindre 9,5 milliards de dollars. En Asie-Pacifique, les revenus ont grimpé de 14%  à 6,6 milliards de dollars. Le géant informatique s'attend, par ailleurs, à une forte croissance dans les marchés émergents (BRIC) :  selon lui, les recettes provenant du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine ont augmenté de 19%, tandis qu'une cinquantaine d'autres pays ont enregistré une croissance à deux chiffres.

Au cours du quatrième trimestre, les revenus générés par la division logicielle ont augmenté de 7% à 7 milliards de dollars. Dans ce segment, les ventes du middleware WebSphere ont augmenté de 32%, alors que, de leur côté, les livraisons de logiciels Lotus ont chuté de 3%, ce qui, pour IBM, résulterait de sa difficulté à concurrencer des outils de collaboration tels que ceux développés par Microsoft. Le chiffre d'affaires de la partie décisionnelle reste solide (+19%) que ce soit sur les activités logiciels ou services. La firme d'Armonk avait récemment acquis Netezza, pour sa technologie de datawarehouse concurrente des systèmes Exadata d'Oracle. D'après Mark Loughridge, directeur financier d'IBM, cette technologie a  connu un important démarrage au cours du quatrième trimestre.

+69% pour les ventes de System Z

De son côté, la branche systèmes et technologies a progressé de 21% pour totaliser 6,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires. L'activité systèmes a été en partie stimulée par les fortes ventes du mainframe System z, qui ont bondi de 69% sur un an. Ce quatrième trimestre a également été marqué par un redémarrage des contrats de services (+18%) dont la valeur s'est établie à 22,1 milliards de dollars. La firme espère que le premier trimestre de 2011 sera à nouveau tiré par les ventes de matériel et de logiciels,  estime son directeur financier. Ce dernier s' attend à ce que les recettes de l'activité services insufflent une nouvelle impulsion à l'entreprise.

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