Google rachète CloudSimple proposant une solution facilitant la migration des environnements VMware vers le cloud public. (Crédit Photo : CloudSimple)
Google a annoncé l'acquisition de la start-up CloudSimple. Cette dernière facilite la migration des environnements VMware sur des clouds publics comme Google Cloud Platform ou Azure.
C'est une opération opportuniste que vient de réaliser Google en rachetant CloudSimple, co-fondée et dirigée par Guru Pangal (à l'origine aussi de StorSimple, fournisseur de stockage cloud, revendue en 2012 à Microsoft). La jeune start-up basée à Santa Clara est en effet considérée comme un facilitateur dans la migration des environnements VMware dans les clouds publics comme Google Cloud Platform (GCP) ou Azure de Microsoft. Se qualifiant de « VMware as a service », CloudSimple propose une solution qui regroupe les technologies de datacenter défini par logiciel de VMware (SDCC) comme vSphere, NSX et vSAN et qui les déploie sur une plate-forme administrée par CloudSimple, en particulier pour GCP.
Les entreprises peuvent ainsi migrer les charges de travail VMware vers un SDDC VMware s'exécutant dans GCP pour tirer parti de ses services et notamment de ses capacités d'intelligence artificielle et d'apprentissage machine.
L'offre de migration sur Azure en sursis ?
Rich Sanzi, vice-président de l'ingénierie de Google Cloud, explique dans un blog, que « de nombreuses entreprises se servent de VMware dans leurs environnements sur site pour exécuter une grande variété de workloads : applications métiers comme les ERP, CRM, bases de données telles qu'Oracle et SQL Server, environnements de développements et de tests ». Il ajoute, « avec CloudSimple, nos clients peuvent migrer leurs workloads VMware d'environnement on premise directement sur GCP, tout en créant d'autres workloads VMware si nécessaire ». Dans la stratégie d'hybridation du cloud, Google Cloud peut également compter sur Anthos, présenté en avril dernier et reposant sur Kubernetes.
La solution CloudSimple fonctionne aussi pour Azure de Microsoft. Ce dernier avait même investi dans la start-up à son démarrage en 2016. Avec le rachat, la question de la pérennité de cette offre se pose et n'a pour l'instant pas obtenue de réponse claire de Google. La firme de Mountain View devrait peut-être en dire plus lors de la conférence Next qui s'ouvre demain à Londres. En tout cas, ce rachat s'inscrit dans une volonté de croissance externe avec plusieurs acquisitions : Elastifiles, start-up proposant un système de fichier distribué pour 200 millions de dollars ou Looker, offrant une plateforme dotées de fonctions BI pour assurer la cohérence des définitions de données, pour 2,6 milliards de dollars.
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