Google vient d'annoncer une baisse de 63% du prix du stockage SSD sur les instances Compte Engine et de 71% sur les instances Premptible VM. (crédit photo : Google).
Dans la guerre acharnée qui l'oppose à AWS et Microsoft Azure pour la domination mondiale du cloud public, Google vient de dégainer une baisse des tarifs pour le stockage SSD sur ses instances Compute Engine et Premptible VM. Contrairement à ses concurrents, la firme de Mountain View ne compte toujours pas localiser ses données en France.
La guerre des prix continue dans le cloud public. Cette fois-ci, c'est Google qui frappe en annonçant une solide baisse des coûts du stockage sur les SSD attachés aux instances Compute Engine et Premptible VM (instance de calcul à courte durée de vie). Pour les premières, le stockage coûtera maintenant 0,080$ du Go/mois, soit une baisse de 63% aux Etats-Unis, et pour les secondes, 0,064$ du Go/mois (-71%).
Pour rappel, ces SSD sont rattachés physiquement aux serveurs sur lesquels les instances tournent afin de garantir des performances optimales pour le traitement de données dans le cadre de l'analytique, de workloads stratégiques ou d'applications de bases de données. Les SSD de Google supportent d'ailleurs tant les interfaces NVMe que ISCSI.
S'aligner sur les tarifs d'AWS et Azure
Equipée ainsi, ces instances de Google se placent en concurrence avec les EC2 i3 et F1 d'AWS ainsi qu'avec les instances F Series d'Azure également pourvues de stockage SSD et placées sur la même grille tarifaire. Il était d'ailleurs temps que Google ajuste ses prix pour ses instances équipées de stockage flash. D'après une étude réalisée en novembre dernier par RightScale, la firme de Mountain View était la plus chère des trois fournisseurs précédemment cités quant à ce genre de solution. Elle fait maintenant jeu égal.
Google accuse toujours un certain retard face à ses concurrents. Le dernier rapport de RightScale publié en mai 2017 rappelle que la firme de Mountain View reste derrière Microsoft et Amazon en termes de parts de marché sur le cloud public. Et sur le marché français, la question de la localisation des données fait toujours défaut. Si Microsoft a déjà des datacenters en France et qu'AWS prévoit d'en ouvrir deux d'ici la fin de l'année, Google, pour sa part, n'a toujours pas prévu de s'y implanter et mise sur des infrastructures à Londres et Francfort pour adresser le marché hexagonal.
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