Après une période compliquée en ayant échappé à la liquidation au Royaume-Uni, Getronics vient d'être rachetée par l'un de ses actionnaires minoritaires, GSH Private Capital. Le fonds a dépensé 200 M€ pour redonner un second souffle à l'ESN, qui change d'équipe dirigeante en parallèle.
En difficultés financières depuis plusieurs mois, Getronics a finalement été racheté par un fonds privé. La SSII hollandaise passe dans le giron de GSH Private Capital, qui a mis 200 M€ sur la table pour la transaction. Le groupe était jusqu'ici actionnaire minoritaire de l'ESN. L'acquisition englobe tous les pays où l'entreprise est présente (en Europe, Amérique du Sud, Asie), à l'exception du Belux, où les vérifications d'usage ne sont pas encore terminées.
Dans le même temps, Kenton Fine a été appelé à rejoindre et diriger le groupe en qualité de président exécutif du conseil. Président du groupe Servest (racheté par Atalian en 2018) depuis plus de 25 ans, M. Fine va s'entourer d'une équipe exécutive composée de Mike Field au poste de responsable financier (ancien responsable financier chez RMBCIB), et d'Andre Ribbens au poste de directeur de la transformation du Groupe. Ils travailleront au côté des actuels responsable opérationnel, Rogier Bronsgeest, et responsable technologique, Harsha Gowda, pour redéfinir des processus et la gouvernance de l'entreprise.
En finir avec les problèmes financiers ?
L'entreprise génère un chiffre d'affaires annuel d'environ 300 M€, et emploie 4000 personnes pour gérer un portefeuille de 2 000 clients à l'échelle mondiale. Mais en septembre 2019, l'administration britannique responsable de la collecte des taxes (HMRC) avait demandé la liquidation de la société au Royaume-Uni pour défaut de paiement de la TVA. Avant même le lancement de cette procédure, Getronics aurait fait face à des difficultés à payer ses fournisseurs et ses salariés. Un accord a été rapidement trouvé avec l'administration Outre-Manche, avec un impact délétère sur la santé financière de l'entreprise déjà en difficultés. Pour permettre à Getronics de survivre, ses actionnaires avaient accepté de recapitaliser.
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