GE Capital Factobail déplafonne les encours chez Ingram

La société de crédit s'associe à Ingram Micro pour octroyer aux revendeurs une capacité d'achat dépassant les lignes d'encours que leur octroie le grossiste. Plus précisément, ce service d'affacturage appelé Factoline est délivré par Factoline, une filiale de GE Capital spécialisée dans les TIC. « Faute d'encours suffisant, certains revendeurs ne peuvent parfois pas gagner une affaire. Notre accord avec Ingram Micro solutionne ce problème », explique Aline Abeya, l'ingénieur commercial qui a piloté la mise en place du partenariat avec le grossiste.

Dans la pratique, les projets qui peuvent être financés par Factobail doivent porter sur un montant minimum de 15 000 € TTC facturés au client final. Cette entreprise doit également répondre aux critères de solvabilité du factor. Si ces conditions sont remplies, commence alors une relation tripartite dans laquelle Factobail va commencer par régler aux grossiste la commande du revendeur. Ce dernier signe de son côté un contrat avec la société de crédit, sans que cela ne l'engage sur d'autres affaires, qui lui rétrocède sa marge et se fera payer directement par le client. Nos contrats peuvent à la fois inclure le matériel vendu aux clients ainsi que les éventuels services qui lui sont délivrés par le revendeur », précise Aline Abeya.

L'affacturage sert surtout en période de croissance

Le grossiste comme le revendeur paient des frais sur chaque commande pour bénéficier des services de Factobail. Le revendeur devra notamment s'acquitter d'un montant représentant de 0,5 à 1% de la facture TTC du client. S'y ajoute des frais liés à l'avance de trésorerie faite aux grossiste pour le revendeur. Ils varient de 2 à 5% par rapport à l'Euribor à 3 mois rapporté au nombre de jours durant lesquels le montant est avancé.

Par le passé, Ingram Micro et Factobail ont déjà été partenaires avant que leur collaboration ne s'arrête entre 2008 et 2009 à cause de la crise. Or,estime Mélanie Abeya, « Factoline n'est pas un produit de crise. Les revendeurs font plutôt appel à nos services lorsque leurs encours ne suffisent plus à faire face à une hausse de la demande des clients. »