Croissance des coûteuses pertes de données en entreprises

Croissance des coûteuses pertes de données en entreprises.

Croissance des coûteuses pertes de données en entreprises.

Selon une étude de Vanson Bourne /EMC, pertes de données et interruptions de service s'accroissent et coûtent de plus en plus cher.

1,7 milliard de dollars par an. Voilà quel serait le coût pour les entreprises des pertes de données et interruptions de service. La masse de données perdues serait même en forte croissance, d'un facteur quatre depuis deux ans, 30% des données primaires étant stockées dans un environnement de type cloud. Voilà les principales conclusions de l'étude Data Protection Index qui vient d'être publiée.

62% des décideurs interrogés estiment rencontrer des difficultés pour protéger leurs environnements de cloud hybride ou ceux destinés au big data ou à la mobilité. 71% ne sont d'ailleurs pas confiantes dans leur capacité à redémarrer sans perte en cas de sinistre interrompant les systèmes informatiques. 51% des entreprises ne disposent pas d'un plan de reprise global couvrant à la fois leurs environnements de cloud hybride et ceux destinés au big data ou à la mobilité contre 6% l'ayant prévu.

3 jours d'interruption en moyenne

Les sinistres sont plutôt de moins en moins fréquents mais chacun impacte des volumes de plus en plus importants. La moyenne de durée d'interruption est de trois jours ouvrés (25 heures) sur une année, 64% des entreprises ayant connu des pertes de données ou des interruptions de service au cours de l'année écoulée. Les conséquences peuvent être des pertes de chiffre d'affaires (36% des répondants) ou des retards dans le développement des produits (34%).

Sans surprise, près de neuf entreprises sur dix se situent dans la moitié inférieure de l'échelle de maturité Data Protection Index. 2% seulement appartiennent au quart supérieur.

A propos de l'étude

L'étude Data Protection Index a été réalisée par le cabinet Vanson Bourne sur une commande d'EMC. Elle est basée sur une enquête menée en août et septembre 2014 auprès de 3300 décideurs informatiques d'entreprises de plus de 250 salariés et situées dans 24 pays. 200 personnes ont été interrogées dans chacun des pays suivants : États-Unis, Royaume-Uni, France et Allemagne. 125 ont été interrogés dans chacun des pays suivants : Canada, Mexique, Brésil, Russie, Afrique du Sud, Turquie, Emirats Arabes Unis, Italie, Suisse, Pays-Bas, Australie, Japon, Chine, Corée, Inde, Singapour, Hong Kong, Philippines, Thaïlande et Indonésie.

EMC indique : « Afin de tracer la courbe de maturité, il a été posé aux décideurs informatiques des questions spécifiques liées à leur expérience, stratégie et infrastructure de sauvegarde et de restauration. Chaque section a été notée sur 64 points pour obtenir une évaluation globale de la maturité. Cette note a ensuite été multipliée par un facteur d'échelle pour normaliser la courbe et produire une note totale sur 100 points. Une fois notés, ces décideurs informatiques ont été répartis en quatre segments égaux, de la note la plus basse à la plus élevée, soit : à la traîne (note de 1 à 25), évaluateurs (note de 26 à 50), adopteurs (note de 51 à 75) et leaders (note de 76 à 100). »

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