Pulse fournit un logiciel de gestion du cycle des revenus (RCM), qui traite la facturation des services médicaux. (Crédit : Pulse)
L'éditeur français de solutions de santé, Cegedim, se sépare de sa filiale américaine, Pulse, qu'elle avait racheté en 2010. C'est son homologue américain CareTracker qui reprend la quasi-totalité de l'activité.
Cegedim se retire du marché américain. L'éditeur de bases de données et de logiciels de santé français a annoncé la cession de sa filiale Pulse Systems aux Etats-Unis. Dans un communiqué, l'entreprise indique vouloir se recentrer sur le marché européen et se séparer de cette société, qu'elle avait racheté en 2010, au profit de CareTracker, société du groupe N. Harris.
Dans le cadre de cette transaction les solutions et services logiciels (en dehors du logiciel de gestion de cabinet médical), les services de RCM, tous les contrats clients, une partie des contrats fournisseurs, et une grande partie du personnel ont été transférés à l'acquéreur. Une dizaine de personnes ont soit trouvé un emploi ailleurs, une ou deux ont été mutées en interne et les autres seront licenciées dans le cadre de la liquidation des actifs non rachetés par CareTracker, nous a indiqué un porte-parole du service financier de Cegedim.
Ce n'est qu'un au revoir
Une autre raison de cette cession est que l'EBITDA de Pulse n'était pas au beau fixe. « La société n'avait pas la taille critique pour le marché américain et nous aurions dû investir encore beaucoup sur plusieurs années pour que Pulse atteigne cette taille critique », ajoute notre interlocuteur. A l'époque de son rachat, en 2010, Pulse Systems générait 16 millions de dollars de chiffre d'affaires, quand Cegedim indique que l'éditeur contribuait aux revenus du groupe à hauteur de 11,3 millions € (12 M$).
L'éditeur français est aussi présent en Amérique latine. Et s'il ne compte plus investir aux Etats-Unis pour son activité Médecins, « cela ne veut pas dire qu'on ne reviendra pas dans le pays sur d'autres activités », précise le représentant du groupe. Cette opération pourrait néanmoins entraîner une dépréciation d'actif de l'ordre de 20 millions d'euros pour Cegedim.
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