Une vague technologique qui fait un buzz médiatique assourdissant mais une ébauche de chiffre d'affaires qui n'impressionne personne : ça ne vous rappelle rien ? Bien sûr, nous sommes nombreux à nous souvenir qu'Internet ressemblait bien à cela, dans la deuxième moitié de la décennie 90.
Disons donc qu'il y a prescription et que l'on peut aujourd'hui reconnaître que l'on a tous été à un moment ou un autre, des « webo-sceptiques ». Ils avaient - ou nous avions tous - tort.
Aujourd'hui, c'est le cloud computing qui déchaîne le vacarme (à ce niveau de bruit, le terme « buzz » n'est plus assez fort), et les rangs des « cloudo-sceptiques » sont encore bien fournis. Parmi eux, on s'en doute, on trouve de nombreux partenaires de l'industrie IT : des revendeurs, des intégrateurs, des grossistes, des sociétés de services, etc.
Faut-il effectivement se méfier de « l'informatique dans les nuages » et prendre une nouvelle fois le risque de se tromper ? Plutôt que de livrer une réponse argumentée, je voudrais simplement détourner un leitmotiv donc la Française des Jeux a - comme par hasard - abusé durant la fin des années 90 et qui disait : « 100% des gagnants ont tenté leur chance ».
On pourrait dire aujourd'hui que « 100% de ceux qui ne tentent pas leur chance ne gagneront pas »...
Ça ne vaut pas un cloud !
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