Brother accède à la cinquième place du marché français des multifonctions jet d'encre avec une part de marché de près de 5% en 2006. Cette année, le constructeur japonais vise 10% de parts de marché. Dans le même temps, il s'attaque au segment du laser couleur.
(12/03/2007) - Longtemps cantonné à l'impression laser monochrome et plus spécifiquement au segment des multifonctions laser monochrome, Brother est désormais en position d'accéder au cercle très fermé des constructeurs généralistes de solutions d'impression. Trois faits permettent aujourd'hui de l'affirmer. En effet, deux ans après son entrée sur le marché de l'impression jet d'encre, Brother est désormais crédité par GfK de la cinquième place sur le marché français des multifonctions jet d'encre avec près de 5% des parts en 2006. Cette année Brother vise la quatrième place avec une part de marché supérieure à 10%. Parallèlement Brother a consolidé ses positions sur le marché du laser monochrome. GfK le crédite ainsi de la place de numéro un français sur le segment des multifonctions avec une part de marché stable à 31,7%. Mais c'est surtout sur le segment des imprimantes laser monochrome, segment qui reste de loin le plus volumique (83% des livraisons), que Brother se distingue avec une progression de plus de 5 points de sa part de marché à 19,7% (et une croissance de ses ventes de 29%). Enfin, cerise sur le gâteau, Brother devrait annoncer à l'occasion du CeBit le 15 mars, le lancement d'une technologie propriétaire de laser couleur, seul segment majeur dont il était encore absent (ou en tout cas très marginal), faute justement de maîtriser sa propre technologie. Gageons que sur ce marché il se donne les moyens de rééditer ce qu'il est en train de réussir sur celui du jet d'encre. Selon Philippe Simon, directeur de la communication de Brother France, cette montée en puissance du constructeur résulte de trois avantages compétitifs : une culture industrielle forte ; une maîtrise totale des technologies qu'il propose et une capacité à mettre en oeuvre des programmes marketing spécifiques permettant de capitaliser sur les différents canaux de distribution. A noter qu'à l'issue de l'exercice 2007, qui sera clos fin mars, la filiale français du constructeur devrait annoncer une croissance supérieure à 10% à environ 177 M€, ce qui confirme sa capacité à faire de la croissance non seulement en volumes mais également en valeur.
Suivez-nous