Bilan 2018 et perspective 2019 du Syntec Numérique

En présence du secrétaire d’Etat chargé du numérique Mounir Mahjoubi (au centre, les bras croisés) et de la députée Agir Laure de La Raudière (à droite), Godefroy de Bentzmann (à gauche) a présenté les voeux de Syntec numérique. (Crédit : Bastien Lion)

En présence du secrétaire d’Etat chargé du numérique Mounir Mahjoubi (au centre, les bras croisés) et de la députée Agir Laure de La Raudière (à droite), Godefroy de Bentzmann (à gauche) a présenté les voeux de Syntec numérique. (Crédit : Bastien Lion)

Mardi soir se tenait les voeux de Syntec numérique, le syndicat des professionnels du numérique en France, en présence du secrétaire d'Etat Mounir Mahjoubi. L'occasion pour Godefroy de Bentzmann, le président de ce syndicat, d'annoncer les contours de son plan d'action pour 2019.

En 2019, le syndicat des professionnels du numérique, Syntec Numérique, fêtera ses 50 ans d'existence. Un anniversaire que n'a pas manqué de rappeler Godefroy de Bentzmann dès l'ouverture de son traditionnel discours de voeux. Le président de l'organisation a ensuite évoqué les différents objectifs que s'est fixé Syntec pour l'année à venir, dont la plupart avaient déjà été évoqués lors d'un bilan de fin d'année, début décembre : 3 500 embauches promises par les entreprises adhérentes, création avec la région Île-de-France d'un dispositif ayant pour but de former des travailleurs d'autres secteurs sur les métiers numériques, lobbying pour la création d'un marché unique numérique européen...

Présent pour l'événement, le secrétaire d'Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi a, quant à lui, rappelé les grands axes du gouvernement dans ce domaine, notamment la lutte contre les contenus haineux, l'accélération de la numérisation des TPE et PME ou encore la taxation des grandes entreprises du secteur.

Des seuils de taxation nécessaires et cohérents

Sur ce dernier point, Godefroy de Bentzmann a réagi à l'élargissement de la taxe GAFA aux acteurs du numérique faisant état d'un chiffre d'affaire supérieur à 750 millions d'euros, annoncé hier par Bruno Le Maire. Si le président de Syntec numérique a évoqué une mesure « imparfaite, qui risque d'impacter un certain nombre d'entreprises européennes », il s'est surtout montré conciliant : « Les seuils fixés me paraissent nécessaires et cohérents. Il est clair que c'était une étape indispensable qu'il fallait franchir. Maintenant, on compte sur l'intelligence du gouvernement dans sa mise en place. »

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