L'affaire qui oppose l'ex Président de l'ex Ficome à celui d'Eben Numérique s'est envenimée sur notre Forum. Au-delà du conflit, nous avons demandé à plusieurs dirigeants du secteur ce qu'allaient devenir les installateurs et intégrateurs télécoms.
La Ficome est engagée depuis des années sur une pente descendante. Un constat unanime. La baisse des adhésions a aussi caché un manque d'intérêt, on nous décrit des réunions menées avec peu de participants. La profession a du mal à se souder et à se mettre en valeur. C'est le fond du problème.
Un exemple flagrant, celui du label Qualifcom. Il doit valider les compétences des installateurs français, chacun d'eux passe l'examen auprès d'un organisme certificateur moyennant 3 000 euros. Un bon moyen d'être mieux reconnus par les clients. Visiblement, la motivation n'est pas au rendez-vous. Seuls 5 membres du conseil d'administration de l'ex Ficome sur 13 membres élus l'auraient passé. C'est dire. Les électriciens par exemple, qui travaillent maintenant sur les équipements de vidéo surveillance passent leur label, le Qualifelec, beaucoup plus massivement.
Autre exemple, celui des adhésions à la Ficome. Le nombre d'adhérents a baissé de 30% par an au cours du mandat de l'ancien Président nous expliquait André Vidal. Elle comptait 120 à 150 membres en début d'année nous glissent d'autres sources. Très faible pour peser dans Eben Numérique qui représente un total de 2 000 adhérents. La question des adhésions était récurrente à la Ficome, notamment sous l'angle tarifaire. Silvano Trotta à baissé le prix des adhésions (12 000 euros initialement) pour les rendre plus accessibles, ses administrateurs l'ont suivi. En échange, l'ex Ficome devait proposer des services qui, pour les opposants, n'étaient pas suffisants.
Un séminaire annulé la veille
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