Chaque semestre, le Syntec Numérique publie et commente son baromètre conjoncturel de la profession. Après deux années de disette, les feux repassent au vert, mais la reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics reste au point mort.
Cette fois, on ne parle plus de sortie de crise, mais bien de croissance au Syntec Numérique. La profession, SSII, éditeurs, conseil en technologies anticipe une hausse de son activité de 3,5% pour 2011 (*). Les éditeurs (+4%) et le conseil en technologie (+4,5%) feront mieux que les SSII (+3%), mais, à l'intérieur de chaque secteur, les écarts sont très variables. L'essentiel est ailleurs : la profession repart de l'avant. « Après -4% en 2009, +1,5% en 2010, les +3,5% prévus en 2011 marquent un redressement solide » souligne Guy Mamou-Mani, le Président de la Chambre syndicale. La reprise est là, évidente, même si la profession est encore loin de ses chiffres passés : 6% de croissance en 2008, 6,5 en 2007.
Le Syndicat anticipait 3% de croissance pour 2010, il est sensiblement au dessus. Et au dessus de la croissance prévue pour l'économie française. L'indicateur de confiance des dirigeants du secteur en témoigne qui passe à un indice de 122 pour le mois de mars 2011. C'est pratiquement le chiffre de mars 2008 (124) et très loin du pessimisme le plus bas, celui de mars 2009 avec un indice à 97.
Les responsables du Syntec Numérique sont d'autant plus rassurés que leur profession se situe en tête dans le secteur numérique européen. Toujours selon IDC (qui cette fois ne prend pas en compte le conseil en technologies), la croissance de la profession sera en 2011 de 3% en France, de 3,5% en Allemagne, mais de 1,5% au Royaume-Uni, en baisse de 1,5% en Espagne, en chute de 3% en Italie.
Changer d'image, être mieux reconnus
Suivez-nous