Pour suivre la croissance accélérée des projets de virtualisation, les partenaires de l'industrie sont tenus de multiplier les programmes de formation. Un investissement important dans un contexte économique par ailleurs peu favorable. Une nouvelle concentration de la distribution semble inévitable.
Dossier réalisé en collaboration avec
Ce 1er juillet 2010, l'annonce du rachat d'ECS par son concurrent Econocom a d'abord été présentée comme une évolution logique du canal des corporate resellers dans un contexte économique dégradé. Dans les faits, ce rapprochement est également une illustration des conséquences de la virtualisation pour les grands revendeurs.
Non seulement ils sont amenés à donner la priorité aux profils « consultants » par rapport aux « ingénieurs commerciaux » (voir la 1ère partie du dossier), mais ils doivent également acquérir massivement de nouvelles compétences pour être capables de répondre aux demandes. Cela représente évidemment des investissements importants, voire une évolution de leur modèle économique.
Déjà, en avril dernier, SCC avait repris l'activité infogérance d'Arès, se dotant au passage d'un important datacenter. Cette acquisition « accélère notre évolution vers un profil de SSII, sachant que celles-ci sont désormais nos principaux concurrents directs, en même temps que nos premiers partenaires », expliquait alors Jacques Vincent, Directeur Général de SCC France.
Attendu depuis plusieurs années, ce changement de métier semble aujourd'hui se concrétiser grâce au foisonnement des projets de virtualisation, qui représentent désormais près de la moitié des projets que doivent traiter les corporate resellers.
L'équation est simple : s'ils ne sont pas en mesure de répondre à ces demandes, les grands comptes se tourneront vers les SSII traditionnelles ou directement vers les fournisseurs, dont les équipes d'avant-vente peuvent rapidement se transformer en forces commerciales.
Les entreprises demandent des garanties...
Suivez-nous