Orange : le syndicat CGC alerte la direction sur la situation dans les boutiques


Ne pas faire comme SFR

« Nous ne voulons pas d'une situation à la SFR » nous explique Sébastien Crozier, le président du syndicat CFE-CGC-UNSA de France Télécom Orange. En clair, d'un opérateur qui filialise ses réseaux de distribution, pour les cantonner dans des statuts sociaux inférieurs à ceux de l'opérateur et, peut être, de jouer de leur rivalité commerciale.

Plus généralement, le syndicat aimerait connaître l'avenir économique des boutiques. Il voit deux motifs d'inquiétude, l'un règlementaire, l'autre commercial. Au plan règlementaire, l'action de l'Arcep et du Conseil de la concurrence entravent (selon le syndicat) le développement de France Télécom en adsl et en fibre optique. Côté commercial, l'arrivée de Free a provoqué le déploiement d'offres triple play (pour éviter le churn), dans un  marché arrivé à maturité. Les boutiques semblent  avoir de moins en moins de cartes en main.

Surtout, Free (qui arrive fin 2012 sur le marché des mobiles) n'a pas une seule boutique et a pourtant remporté d'excellents succès commerciaux (en adsl). L'arrivée de ce 4ème opérateur mobile ne va-t-elle  pas accélérer le déclin des boutiques ? « Actuellement, le chiffre d'affaires des boutiques est essentiellement animé par les ventes de smartphones, note Sébastien Crozier, sans relai de croissance visible ». Décidément, l'alerte adressée par le syndicat dépasse largement son  socle revendicatif et social traditionnel.

Lombard a provoqué une précarisation du personnel

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