HP prépare une campagne de communication en France, elle sera traduite de l'américain, outre atlantique HP communique sur la formule : « The spirit of a start up, the security of HP ». De quoi rassurer, ou tenter de rassurer, sur l'opération de séparation sous forme de spin off, que prépare HP avec sa division PC.
Arrivé fin juin à son poste, le P-dg France de HP, Gérald Karsenti (*) a connu un retour de vacances historique. Comme tous ses collaborateurs. Prévenus par la presse, ils ont improvisé une stratégie de communication. Pour sa part, Gérald Karsenti a rencontré une trentaine de grands clients en quinze jours. La division PSG s'occupant du mid market et des partenaires distributeurs.
Le patron France veut également resituer l'opération dans la stratégie de HP. L'entreprise s'oriente bien vers un projet de spin off. « C'est une scission et non pas une cession » insiste Gérald Karsenti. Une cession, c'est ce qu'a fait IBM avec ses PC, et ses imprimantes. Rien à voir dans le cas de HP. D'abord, son activité PC est rentable et HP est n°1, IBM était n°4 mondial. Ensuite, il s'agit, par un spin off, de séparer deux activités, mais de garder la cohérence à l'ensemble. De se séparer, sans rompre.
HP, analyse Gérald Karsenti, c'est aujourd'hui deux activités, l'une tournée vers l'utilisateur, professionnel ou privé. Il est traité par PSG pour les PCs et IPG pour les imprimantes. L'autre, comprend les datacenter et les réseaux qui relient ces datacenters aux utilisateurs. C'est la seule entreprise aussi présente. Elle entend le rester. Sauf que les deux activités, celle destinée aux utilisateurs et celle destinée aux réseaux et aux datacenters connaissent des rythmes différents. C'est la raison essentielle de la séparation avec l'une des activités destinées aux utilisateurs : PSG.
La division PSG n'est pas la mieux placée
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