France Telecom taille dans son réseau d'agences

L'opérateur devrait fermer ou relocaliser les plus petites de ses agences et en transférer certaines au distributeur Mobistore. Objectif : se rapprocher des clients et s'adapater à la montée en puissance des commandes sur le web et par téléphone

Les 700 boutiques de France Télécom ne devraient plus être que 620 à 650 en 2009.

« France Télécom élague son réseau de distribution : une centaine de boutiques fermées d'ici 2008, autant d'emplois menacés ». L'information, publiée vendredi dans la Tribune, et issue de sources internes à l'opérateur, a surpris la direction de France Télécom. Plus de proximité L'opérateur décide de « réorganiser » ses agences afin de se rapprocher de sa clientèle d'une part et de ré-équilibrer son réseau de distribution en fonction de la montée en puissance des commandes Internet, et par téléphone, d'autre part. Fin 2003, France Télécom avait 620 boutiques. Il en comptabilise aujourd'hui 700 et compte redescendre à 620-650 d'ici 2009. « Au maximum 80 sites seront touchés, pas 100 ! » rétorque un porte parole de l'opérateur. Ainsi les petites agences de faibles surfaces, réalisant peu de chiffres d'affaires et employant 2 ou 3 salariés, vont être, certes fermées, mais surtout relocalisées. Selon La Tribune, près de 500 salariés vont être redéployés. « Quelques personnes auront en effet à faire de 10 à 40 km maximum chaque jour pour rejoindre une autre agence, plus grande et mieux positionnée » ajoute France Télécom. Transferts vers Mobistore Certaines agences seront d'autre part transférées à Mobistore, actuel distributeur doté d'environ 200 points de vente. « A l'origine, Mobistore est un concept Orange. Il ne s'agit pas de franchises mais de contrat de concessions commerciales » renchérit le porte parole. Le commerce en ligne Pour finir, France Télécom anticipe la montée en puissance de « l'agence en ligne » et mise sur son site Web. Les Français sont en effet de plus en plus connectés et font de plus en plus confiance au « e-commerce ». Il serait curieux de ne pas voir France Télécom s'engouffrer dans la brèche qu'il a lui même créé.