La discipline ne semble pas être l'apanage de la soit-disant génération Y, notamment dans le domaine du byod. Crédit D.R.
La génération Y fait de la transgression des politiques de sécurité relatives au byod une habitude.
La transgression des politiques de sécurité relatives au bon usage du byod et autres outils personnels (comme les stockages personnels dans le cloud) est devenue une règle pour toute une génération selon une étude commandée par l'éditeur Fortinet. La génération Y l'admet d'ailleurs volontiers. La transgression est d'ailleurs revendiquée de façon croissante : +42% au niveau mondial, +94% en France.
Si des règles assez permissives sont bien vécues (par 45% des répondants au niveau mondial, 34% en France), une interdiction entraînera une transgression de celle-ci par 51% des répondants dans le monde et 70% en France. Pour l'usage de stockage dans le cloud - par exemple Dropbox -, la possibilité de transgression atteint 36% au niveau mondial et 33% en France. Il est vrai que 38% de l'échantillon mondial utilise Dropbox (89% possèdent un compte de ce type) contre 28% en France (82% tous services confondus). 70% des répondants au niveau mondial (58% en France) utilisent ces services pour stocker des données sensibles de l'entreprise, y compris des mots de passe ou des données financières. Les Français sont plus méfiants que la moyenne mondiale vis-à-vis de ces services : 32% font totalement confiance à ces services au niveau mondial contre 27% en France, 6% y sont totalement hostiles au niveau mondial contre 11% en France.
Des attaques pourtant reconnues
Les technologies « wearable » (se portant comme un vêtement, telles que les Google Glass) devraient se diffuser rapidement pour la majorité des répondants. 16% des répondants (11% en France) pensent les adopter dès que possible, 33% (26% en France) quand les prix baisseront.
Les usages professionnels des outils personnels n'est finalement que peu freinés par les incidents de sécurité. 55% des répondants estiment avoir eu leur ordinateur victime d'une attaque (45% en France) mais 19% seulement estiment que leur smartphone a été attaqué (16% en France). 14% au niveau mondial (18% en France) refuseraient d'avouer à leur employeur une compromission de données professionnelles sur un terminal personnel.
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