Arès : le dépeçage continue

Arès pèse désormais moins d'un dixième du poids qu'il avait en 2007, avant que la société soit placée en redressement judiciaire. Aujourd'hui, l'entreprise annonce la cession de ses activités d'intégration Arcole RH et Arcole Finance, qui emploient environ 40 personnes, mais donne l'impression de ne plus être dirigée.

Arès présente désormais l'image d'un navire démantelé et sans capitaine. En la matière, la gestion de la communication sur la dernière cession du groupe (Arcole RH et Arcole Finance sont revendus à Lefebvre Software) est un cas d'école. L'annonce a ainsi été faite le 27 juillet en toute fin de journée, ce qui n'est pas fait pour lui donner un écho médiatique retentissant. Plus fort encore : les contacts indiqués si l'on veut avoir quelques explications ne sont pas joignables. En ce qui concerne le PDG, Michel Berjamin, le standard explique « qu'il est souffrant et absent de l'entreprise depuis plusieurs mois ». L'autre responsable cité est le Directeur Administratif et Financier, William Belletti, « mais il est en congés et ne peut pas répondre », indique-t-on au même standard. De son côté, l'agence de communication d'Arès reconnaît qu'il ne lui est pas possible de diriger la presse vers d'autres interlocuteurs. Une telle situation ne peut qu'inquiéter.
Depuis 2008, Arès a déjà cédé l'activité d'édition de logiciels d'Arcole, sa division infrastructure, l'entité Adequat, la division financement Databail, le pôle RMS et, en avril dernier, sa branche infogérance.
Le chiffre d'affaires d'Arès dépend désormais quasi exclusivement d'IT Services et, dans une moindre mesure, de la distribution de solutions Autodesk. Tout le reste a déjà été revendu, y compris le parc automobile...

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